Le nouveau Président de la république Emmanuel Macron a fait de la réforme du code du travail sa priorité en matière économique et sociale. Cette réforme annoncée intéresse tout particulièrement les PME et les TPE, dont un nombre non négligeable renonce à se développer et à embaucher par peur des risques prud’homaux en cas de nécessité de se séparer d’un salarié, ou de la charge que représenteraient de nouvelles instances représentatives du personnel si le seuil de 10 ou de 50 était franchi. De nouvelles instances représentatives du personnel signifient aussi une augmentation du nombre de salariés protégés.
Nombre de patron de TPE et de PME ont connaissance du dépôt de bilan d’une autre petite entreprise à la suite d’une lourde condamnation prud’homale en raison de l’absence de preuve ou d’une erreur de procédure. Comment dans ces conditions ne pas comprendre cette crainte de l’embauche.
Des réformes ont déjà été réalisées
Des réformes utiles ont pourtant été réalisées dans la fin du quinquennat précédent, mais sans avoir le temps de produire des effets :
Les sujets que traite la réforme du code du travail d’Emmanuel Macron
La réforme du code du travail d’Emmanuel Macron porte principalement sur :
La réforme du code du travail aurait aussi pu viser une simplification et un allègement, qui seraient une excellente chose pour les PME et TPE, qui - rappelons-le - ne disposent pas d’importantes équipes de direction des ressources humaines et de direction juridiques, ni parfois des moyens permettant de rémunérer des conseils régulier d’un avocat en droit du travail. Les ajouts offrent des possibilités nouvelles, mais ne simplifient pas l'ensemble.